The Eternal Youth
Rien n’est jamais vraiment fini.
C’est le leitmotiv de The Eternal Youth, qui croit à la renaissance des choses même moribondes.
A peine un an et demi après la sortie de leur premier album, les caennais reviennent avec leur deuxième opus sous le bras. Une courte latence qui pourrait laisser croire que les deux productions se ressemblent comme deux gouttes d’eau de la fontaine de jouvence. Il n’en est rien ! Si Me and You Against The World, sorti en novembre 2018, est ancré dans le punk de 77, Nothing Is Ever Over baigne lui dans les 80’s, la cold wave et le post punk. Quelque part entre The Smiths, The Chameleons, Buzzcocks et Alkaline Trio. Avec une production léchée mettant en exergue les arrangements et la voix lead, ce second album semble plus mature et plus sombre. Le discours et le ton ont durci, mais l’énergie reste le maître mot, fédérant initiés comme profanes.
The Eternal Youth, propose ici une poésie électrique prenant son envergure tout au long des 8 titres à écouter en boucle.
Comme si chaque fin n’était qu’un nouveau départ.